Le football français ne cesse d’être secoué. Les débats se multiplient sur la compétence des techniciens et la qualité de la vitrine qu’incarne la Ligue 1. Certains critiquent fermement le corporatisme français et le manque d’ouverture aux idées extérieures des entraîneurs, enfermés dans un pragmatisme de bas-étage. D’autres, défendent bec et ongles l’arrivée d’un vent frais apporté par des entraîneurs étrangers, qualifiés de « plus ambitieux dans leurs idées de jeu », mais qui, hormis les cas particuliers du PSG et de Monaco, sont déjà repartis, ou luttent dans les dernières places du championnat. Néanmoins, il faut parfois prendre plus de recul, regarder plus bas, pour se rendre compte que le bilan actuel s’empreint d’un ensemble de nuances de gris plus que de blanc ou de noir. L’ascension éclair de Mickaël Landreau, déjà à la tête du FC Lorient en Ligue 2, incarne parfaitement cette mutation du football hexagonal, débutée depuis des années. Dans un championnat réputé impitoyable, ultra-homogène, ou seuls les deux premiers peuvent rêver à de meilleurs lendemains, Landreau, entraîneur du sérail français, tente d’accumuler les victoires sans renier une certaine idée du football, pour créer une émotion partagée. Décryptage !
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